La VAR : dans quels cas l’utiliser ?

La VAR est un tout nouveau dispositif d’assistance vidéo qui intervient lors des matchs de football. Approuvé dans le cadre d’un essai expérimental le 6 mars 2016 par l’IFAB, le dispositif va être officiellement adopté lors de la finale opposant l’Atlético Nacional aux Kashima Antlers le 14 décembre 2016. Malgré les polémiques qu’elle a suscitées, la VAR va être reconduite lors des compétitions officielles, telles que la Coupe des Confédérations et la Coupe du monde 2018. Désormais, la VAR fait partie intégrante du football moderne et intervient dans toutes les compétions officielles et officieuses. Le présent article va s’intéresser de près à ce tout nouveau phénomène et analyser dans quel cas la VAR doit intervenir.

La Var intervient essentiellement dans le cas de trois incidents plus un quatrième à caractère administratif. Ces éléments sont à l’origine de la création de la VAR car ils peuvent changer le cours du match, selon les initiateurs de l’idée.

Dans le cas d’un but

Depuis que la VAR intervient dans les compétitions officielles, plusieurs buts ont été annulés suite à l’intervention de l’assistance vidéo. S’ils avaient été acceptés, ces buts auraient pu changer le cours d’un match et déterminer la destinée de toute une équipe. On pense notamment au but à la dernière minute de Rahim Sterling, lors du quart de finale opposant Manchester City à Totenham en Champions League. Un but annulé par la VAR qui aurait pu envoyer les citizens en demi-finale de la prestigieuse compétition européenne. Dans ces situations, la validité du but peut être remise en cause si une infraction a été commise tout juste avant que le ballon ne franchisse la ligne.

Penalty ou pas

L’arbitre, assisté par la VAR, peut décider d’octroyer un pénalty ou au contraire, d’en invalider un. Le rôle de l’assistant vidéo est d’analyser l’infraction commise et d’en déduire si le penalty accordé est justifié ou pas. Depuis qu’elle existe, la VAR a accordé plusieurs pénaltys jugés injustes, ce qui n’a pas manqué de susciter plusieurs polémiques autour de son efficacité. On pense notamment au pénalty accordé à deux reprises lors du match opposant la France au Nigéria à la coupe du monde féminine 2019.

Carton rouge ou pas

Le troisième incident justifiant l’utilisation de la VAR concerne la sanction par carton rouge d’un joueur ayant commis une infraction. L’arbitre va alors pouvoir contacter les assistants vidéo pour savoir si l’infraction commise par le joueur mérite réellement un carton rouge ou pas. Par ailleurs, l’arbitre pourra lui-même aller regarder l’extrait vidéo sur un écran au bord du terrain avant d’effecuter son choix. Ici encore, la VAR n’a pas manqué de susciter plusieurs débats autour de sa légitimité, suite à la sanction de plusieurs joueurs pour des infractions jugées mineurs. Même constat sur d’importantes fautes dont les responsables n’ont écopé d’aucun carton.

Vérification d’identité

Plus rarement, la VAR est utilisée pour s’assurer que l’arbitre ne commette pas d’erreur sur l’identité du joueur sanctionné. Ce cas de figure s’est déjà produit dans certains matchs, suite à une erreur d’identification commise par l’arbitre. Des situations qui n’ont pas manqué d’attirer sur la VAR et les arbitres plusieurs moqueries sur les réseaux sociaux.